La dernière étape... (Pour roublards seulement)

Balthazar était affaissé sur sa chaise se berçant en silence dans un bâtiment à l'allure délabré. Il regardait par le porche, attendant patiemment l'arrivé de quelqu'un. Soudainement, un lublinois apeuré fît éruption. Heureux d'apercevoir l'homme sur la chaise, celui-ci se précipita vers ce dernier pour implorer son aide.

Villageois: "Messir! Messir! Aidez-moi, les fils du chaos ont pris possession du village! Il faut nous cacher, il faut alerter la garde royale de Keldor!"

Se relevant lentement, Balthazar tendis sa main à l'intérieur de sa manche. Il s'approcha de l'homme puis le poignarda avec une vitesse étonnante en plein foie.

Balthazar: "Chutttt. Ne dis plus un mot. Je t'envoie vers un monde meilleur où les faibles comme toi on leur place. Laisse-moi le soin de m'occuper de Lublin avant mon départ."

Balthazar regarda alors aux alentours d'un oeil furtif pour voir si d'autres fugitifs se dirigeait vers lui. N'apercevant personne dans ce coin reculé, il tira sur les pieds de l'homme pour le faire pénétrer dans la maison. Il ressorti quelques instants après avec un linge pour essuyer les effluves de sang puis jeta à nouveau un oeil aux alentours.

Balthazar: "Saloperies... Va encore falloir que je me cache dans un sale trou. Encore quelques mois avant que je parte de ce coin pourrit pour rejoindre les rangs... J'aurais jamais cru que ça me ferait quelque chose de partir avec eux et de quitter Hector après toutes ces années de travail ensemble."

S'affairant sur l'escalier à l'entrée, il commença à jouer du couteau. Cela semblait être davantage instinctif plutôt que de la concentration puisque l'assassin faisait piquer avec précision son couteau entre ses doigts sans jamais s'effleurer la peau.

Balthazar: "J'espère que ce que j'ai bâtis ici tiendra le coup. Si la Société devait tombé avant mon retour je leur ferais payer leurs incompétences.

L'assassin sorti un miroir de sa poche. Il regarde quelques instants à l'intérieur de celui-ci.

Le plan des ombres... Encore quelques mois et j'y serai enfin!

Le matassin qui avait entendu les paroles de balthazar trouvait son comportement étrange depuis quelques temps. Il se dit qu'il devrait lui parler et au moins lui proposer de faire un dernier grand coup avant son départ...

Matassin: hé balthazar, tu es distant ses temps si et j'ai pensé à quelque chose pour fêter ton départ ..

Le bouffon attendait la réponse de l'homme qui jouait avec ces couteaux tout en scrutant les alentours pour voir que personne l'écoutait. Il prit une chaise qui traînait un peu plus loin et sorti à son tour ses armes et les fessait danser au bout de ses doigts. Ce dernier avait apprit et oublié des milliers de façon de tuer que même les esprits les plus imaginatifs n'aurait pas imaginé

Balthazar regarda du coin de l'oeil le matassin s'asseoir. Il continua néanmoins pendant quelques instant à jouer avec son couteau, puis leva enfin la tête pour donner de l'attention à son interlocuteur faisant ainsi tomber l'atmosphère spéciale que Balthazar engendrait parfois, c'est-à-dire crainte, appréhension, malaise et respect tout à la fois. Il faut dire qu'il était réputé pour être d'humeurs changeante, passant souvent de la joie à la folie!

Une idée, une fête? Vas-y tu as mon attention.

Il retourna à nouveau son regard vers la forêt. Elle avait toujours été son alliée dans ses pires moments. La reverrait-il seulement un jour? Les esprits de la forêt l'avait guidé jusqu'à cette demeure depuis la chute de Lublin. Il ne restait malheureusement que quelques mois à passer dans ce petit patelin qui était devenu "son village d'été".

lorsque le matassin sentit qu'il avait pleinement l'attention de son compagnon il se leva et commence à faire les milles et un pas dans le bâtiment et dit

-se qui serait bien de faire avant ton départ serait de premièrement nous venger de fehorn et du drow car après avoir perdu la dague de "tu-sais-qui" .. Enfin perdu ON SAIT FAIT BAISSER DE 25 FOUTU PIÈCE D'OR !! Déjà que je détestais Fehorn maintenant c'est le comble je veux que sa tête roule .. Mais de n'est pas le seul problème avec la perte du village j'avais pensé à quelque chose, faire un carnage parmis leurs rangs et surtout les têtes dirigeantes soit le warlock namtaross ou bien aresh. Comme tu le sais je peux prendre apparence de l'un d'entre eux mais je ne pourrais pas m'occuper de chaque d'entre eux. Alors qu'en penses tu mon cher

sur ces nobles paroles le matassin attendait la réponse de son homologue et ria d'un rire bouffonique

Balthazar soupira légèrement puis prit un ton paternaliste.

Mouais, certes pour certains cette dague semble avoir beaucoup d'importance, mais n'oublies pas qu'elle ne nous est d'aucune utilité. D'autant plus que nous possédons chacun des facultés bien plus grande que ce petit couteau à beurre. Ils ont voulu la récupérer pour ramener Bérial comme tu le sais, mais n'oublie pas un truc...

Balthazar sourit à son camarade.

Aux yeux de Bérial, les Metzgériens ne sont que des demi-démons, une sous-race qui lui doit allégeance et qu'il trahira afin de récupérer ses pouvoirs le premier moment venu. Et les drows, certes une race dangereuse, mais sans aucune loyauté. Je ne sais pas si je te l'avais dis, mais les fils du chaos nous ont payé pour le traquer lui et Zom à la dernière lune. Laissons les s'entre déchirer entre eux. Certes, il y en a qui mérite la mort dans les rangs de Namtaros, mais je crois que les fils du chaos auront déjà beaucoup à faire après cet hiver pour conserver leurs acquis. Laissons donc les villageois s'en occuper, du moins à moins que l'un des deux camps ne réclame nos services moyennant une compensation à la hauteur de leurs paroles...

L'homme marqua une pause.

Pour ma part, je me suis déjà vengé de Fehorn, cela me suffit amplement pour le moment. De toute façon, nous pourrons en rediscuter avec le Konig éventuellement de cette fâcheuse situation... Tout le monde voulait cette dague, nous en voilà au moins débarrassé maintenant! Je ne m'embarquerai pas dans cette croisade que tu désires, par contre je peux te conseiller sur les méthodes les plus efficaces. Et puis, pour le grand coup tu as forcément raison. Je partirai bel et bien sur quelque chose de grandiose. On aura tôt fait d'oublier mes méfaits d'ici à ce que je revienne de mon voyage et je m'assurerai qu'on louange mon nom pour les siècles à venir!

Balthazar se leva et se dégourdit un peu les bras.

Alors, tu veux toujours faire cette croisade? Je peux t'aider de mes conseils, qu'en dis-tu? Sinon, puisque personne d'autres ne semble débarquer, attendons encore quelques instants puis rentrons à l'intérieur afin de poursuivre la discussion.

le bouffon attendit quelques instants avant de recommencer à parler histoire de voir si un des ses compagnons allait apparaître, mais semblait il qu'ils avaient de meilleur chose à faire..

-Cette croisade comme tu le dis si bien n'est pas la seul chose que j'aimerai faire.. Mais comme tu peux remarquer personne va se joindre à nous mais pour ne pas prendre de chance allons discuter a l'intérieur.. Ici les murs ont des oreilles. Mieux vaut être subtiles ..

sur ce l'homme tout habillé de vert se leva et rentra tranquillement vers l'intérieur du bâtiment.

Cardinal était enfin assez éloigné du village, il pourrait enfin se reposer un brin avant de rejoindre son nouveau compagnon le demi-elfe au point de rendez-vous dans deux jours. Et c'est là qu'il remarqua la maisonnette abandonnée, un parfait refuge pour une nuit et après il reprendrais la route, il était fatigué car il n'avait pas l'habitude de voyager en armure et même si elle était de cuir cela l'agaçait. Il s'approcha de la maisonnée à pas de souris ce qui voulait dire en langage de barde sans aucune foutue discrétion dague à la main et prêt à lancer un sort au cas où. Il rentra dans la maison et qu'elle ne fut pas sa surprise de rencontrer Balthazar et le drôle de type qu'il avait vu une ou deux fois! Le matelassin...Le métesseins? Ah et peu importe! Ah...Et un cadavre dans le fond de la pièce...Eh bien...

- Hey hey! Salut...Sa va? Fait froid dehors vous déranges pas trop que j'me tire un siège c'est qui fait froid dehors!

Et il se tira une chaise.

Balthazar venait à peine de rentrer que de la visite inattendue venait de pénétrer dans la petite maison. Il regarda le barde se tirer une chaise sans le délaisser des yeux. Ce n'était pas la première fois que ce dernier tombait sur lui par hasard, mais il respectait néanmoins sa présence à cause du temps passé avec Thyra et Morgan, les De la Rivière qu'il n'avait pas revu depuis trop longtemps déjà. Nous étions bien loin de ces années à combattre les balconniers et les mages vénérant Mara. Cela lui remémorait l'époque où il était venu rejoindre Hector et feu Eutrope. Voyant que ce dernier ne semblait pas s'énerver pour un cadavre, celui-ci ne prit même pas la peine d'en faire la mention.

Salut Cardinal. Comment ça va? Il fait froid dehors, non?