Prise d'otage dans les bois. (Suite)

Aluka morte... Ces deux mots eurent comme un effet de vague sur la colère de Kalunn, qui ne put être contenu.

Claquant les chaînes de nouveau, Kalunn tenta d'avancer. Mais comme à l'habitude, il ne put faire un pas avant d'être bloqué. Il regarda ses chaînes et ses chevilles, puis remonta son regard vers Oroshabi qui n'avait toujours pas remonter Aluka.

*commun*
REMONTER ALUKA!! Cria-t-il, en colère.

Aluka , tranquillement, perdait conscience. La rage qui aurait du garder son corps animé ne pouvait la tenir éveillée plus longtemps . Pourtant, les pensées de la cultiste, sombrant peu à peu dans un sommeil étrangement saisissant , en furent plus violentes. Des visions sanglantes de champs de batailles , de guerres... La neige de Kartasse maculée du sang de son frère , la douleur ravivée des cicatrices infligées par sa cinglée de mère, la lame d'Eïjann sous sa gorge le jour où il aurait dû l'achever mais ne l'a pas fait ... Des pensées qui tournoyaient dans son crâne à une vitesse insuportable...

- DU CALME! S'écria Oroshabi en infernal.

TU LA FERME ET TU ÉCOUTE!
TU LA FERME! ...Et tu écoute!

Kalunn énervé, Oroshabi méchant. Kalunn calme, Oroshabi gentil.

(60 seconde passé dans l'eau)
Il resta calme et ressortit le corps sous convulsion de Aluka.

Il l'apporta dans ses bras jusqu'à la rive, et sortit de l'eau. Était-ce des tentatives de reprendre son souffle ou des convulsions pulmonaire, Oroshabi n'en savait rien, mais il n'avais pas l'intention de la laisser crever.

Kalunn grognait fortement. Il avait cependant arrêté de bouger, mais regardais Oroshabi d'un regard morbide. S'il n'aurait pas été attaché et enchaîné, il en aurait fais qu'une bouchée de ce guerrier rouge... Mais bon, ce serait pour une prochaine fois.

Regardant ce Oroshabi sortir de l'eau avec Aluka, Kalunn mis son attention sur Aluka. La cultiste semblait être en convulsion, mais Kalunn se doutais bien qu'elle était encore en vie... Enfin, il le voulait bien. Si jamais Namtaros apprenait ça....

En moins de temps qu'il fallu pour le dire, oroshabi prit un morceau de tissu dans ses bagages qui étaient juste à côté et le transperça de son épée. Il déposa le tissu sur la bouche de Aluka et souffla dans le petit trou du tissu, afin que l'air se rendent directement aux poumons de la jeune fils du chaos. Il fit cela 3 fois, puis appuya fortement sur sa poitrine afin d'effectuer une respiration artificielle.

Il répéta les mouvement jusqu'à ce que Aluka reprenne son souffle par elle même.

J'en ai pas fini avec toi, pensa t-il. A tu réellement l'intention de mourir de cette façon si ridicule? Je te pensais plus honorable que ça, Aluka Leiden.

Aluka sursauta . Elle tenta brusquement de respirer , mais s'étouffa violemment. Elle se donna un élan afin de se redresser pour mieux tousser, assénant un coup de tête directement sur le nez du Samouraï dont le visage était trop près du sien au goût de la demi-démone .

Oroshabi reçu le coup de tête inattendu en plein millieu du nez, puis se redressa, soulagé.

La première choses qu'il dit n'était nul autre qu'encore une leçon:

- Non mais tu est folle!? Tu croyais vraiment pouvoir nager la rivière armuré et ligoté de partout dans une eau trop froide pour que tu puisse bouger le petit doigt sans forcer!!?

Un frisson le parcouru alors. Aussi calme qu'il en eu l'air tout au long de l'opération, son sang bouillait à l'intérieur de lui et l'adrénaline lui avait fait oublié qu'il avait froid. S'il restait ainsi trop longtemps, c'était l'hypothermie assuré.

Sans même attendre la réponse, Oroshabi attrapa 2 serviettes et en tendit une à Aluka.
Il virait au bleu et commençait à grelotté rapidement.

Kalunn observait la scène. Au moins, Aluka était encore correcte et hors de l'eau. Quant à lui, il avait assez bougé pour s'avoir réchauffé comme il le voulait. Alors, il se remit contre l'arbre et s'assit. De la petite vapeur s'échappais à nouveaux des ses extrémités de vêtements.

Il était encore en colère, mais au moins ce petit guerrier rouge lui avait obéis. Combien de temps allaient-ils rester ici encore? Ça, il ne le savait pas, mais il finirait par sortir de cet endroit. Après tout, il était....

Kalunn se souvenu alors que Aaresh, le warlock ainsi que Aluka lui avait dit qu'il serait le nouveau ''général'' du village. Bref, celui qui s'occuperais de la protection. Il devait bien réfléchir à ça un peu! Seulement, il avait probablement été remplacé depuis qu'il était partie...

*commun*
- Moi parler Aluka.Dit Kalunn tout en regardant le samouraï.
*commun*

Rem abbatit sa hache sur la dernière bûche du tas qu'elle avait entreprit de couper. Elle empila par la suite les bûches et essuya la sueur sur son front. Elle prit sa gourde et et avala une longue gorger d'eau. Elle parti par la suite méditer dans la forêt tout en écoutant les bruits de la nature. La brise qui agitait les feuilles des arbres et des plantes environnante émettait des sons relaxant propice à la relaxation.

Aluka qui grelottait atrocement, respirant encore avec quelques difficultés , regarda avec perplexité le samouraï lorsqu'il lui tendit une serviette :
Tu veux que je la tienne avec quoi , cette serviette ? T'as oublié que mes poignets sont liés?

Puis elle entendit Kaluun mentionner a Oroshabi qu'il s'adresserait à elle. Pour lui dire quoi?
Parle Kaluun.

Oroshabi se trouva con tout à coup. Il faut dire que la journée fut rude et qu'il était fatigué. On pu apercevoir une petite goutte de sang couler de son nez.

- Ça pense pouvoir nager mais ça sait même pas attraper une serviette. Dit-il en l’abritant d'une serviette. Vient près du feu, tu est en état d’Hypothermie...

Oroshabi fit un signe de tête à Kalunn en aidant Aluka à se lever. Cela voulait dire qu'il pouvait parler. De toute façon, ils étaient seul, et Kalunn avait le droit de parler, s'il ce tenait tranquille.

- Tu penses qu'on m'a déjà remplacés dans village? Demanda Kalunn à Aluka.

Pour une fois qu'il avait un peu plus de responsabilité, il fallait qu'il se sauve à l'autre bout de la forêt... En plus qu'il y était depuis déjà trop longtemps. Il devait essayer de trouver une solution pour partir de cet endroit pourri...

Ça te va bien le rouge Oroshabi , dit-elle en pointant du menton le nez du samouraï .
Kaluun... À ta place, je ne me fierais pas à ce qu'il se dit quand ce n'est pas devant le Konig ou le "Conseil" . Toutefois, que tu nous ait accompagné avec Bérialzabor, ça montre que tu es tout de même dans l'estime des têtes dirigeantes . Je ne crois pas que qui que ce soit t'aie remplacé , et advenant que ce soit le cas, tu n'auras qu'à le tuer .

Aluka et Oroshabi étaient maintenant près du feu. Oroshabi l'assi sur une buche devant le feu et alla s'essuyer comme il faut. Il avait des frisons et adorait cela.

Merde... Dit il en s'essuyant le nez. Ta tête n'est pas dure seulement métaphoriquement, Aluka.

- Le tuer... Réfléchit-il à voix haute...

Il ne fallait pas gaspiller cette main d'oeuvre, elle était encore utile même faible.

Puis, Kalunn remarqua quelque chose...

*infernal*
- Pourquoi vous près du feu et pas moi?! s'exclama Kalunn.
*infernal*

Pendant ce temps, Marcael marchait dans la forêt, toujours vers la mission que Oroshabi lui avait confiée. Cependant, il vit Rem dans la forêt. Il ne savait pas trop ce qu'elle faisait, mais elle semblait se sentir bien dans la forêt. Il se dirigea vers elle pour aller lui parler...

Après s'être essuyé au complet et rhabillé, Oroshabi se diriga vers Kalunn et lui ôta les chaînes.

- Vient donc près du feu toi aussi. Il est l'heure de manger, lui dit-il.

Il aida donc Kalunn à se dirigé vers le feu en fixant d'un regard perçant la jeune Aluka. Elle grelottait, ses vêtements étaient complètement mouillé et là ou elle n'était pas rouge, elle était bleuté.

Dans le regard fixatif d'Oroshabi, on y discernait presque qu'une forme de pitié. Ce qui était assez étonnant vu le discours qu'il avait fait à ce sujet aux Lublinois, lors de la capture des otages... Était-ce vraiment de la pitié?

Oroshabi était planté devant le feu à fixé les yeux d'Aluka, tout à coup complètement déconnecté de la réalité. À quoi pouvait-il réfléchir ainsi?

Aluka avait terriblement froid . Elle éprouvait une certaine honte à être la fille de Tak-Karal la plus délicate qui soit . En fait, ceci justifiait pleinement le meurtre de sa faible mère pour lui avoir ainsi fait héritage de traits trop féminins . Oroshabi la fixait, elle ne savait pas trop pourquoi . Au moins, il avait enlever les chaines de Kaluun . Aluka, ayant toujours refusé de baisser les yeux sous le regard d'un humain , rendit au Samouraï son attention en le regardant dans les yeux . Peut-être comprendrait-il qu'il était le moindre de ses soucis, mais qu'à partir de maintenant , elle profiterait des occasions de le faire souffrir .

Il n'était plus enchaîné... ENFIN! Kalunn avait profité du fait qu'Oroshabi fixait Aluka pour... bondir un peu autour du feu et se placer tout juste à côté d'Aluka. Ce feu le réchauffait comme jamais, alors il fallait bien quelqu'un pour le rafraîchir... Les premiers contacts avec les vêtements furent glacées, c'était parfait.

Kalunn ne fit pas attention à la réaction de la cultiste, il se contenta de regarder le feu tout en écoutant autour.

Impuissante. Fragile.. Et monstrueuse... C'étais ce qu'on pouvais lire dans le regard perdu d'Oroshabi. Mais il fixait le regard d'Aluka bien plus profondément que cela. Il ne cessait jamais de pensé à l'origine de ses créatures infernal.

En effets, c'était de la pitié qu'on lisait également dans ses yeux. Non pas pour Aluka, mais pour ce qui se cachait derrière son âme. Elle avait certainement des ancêtre....

De l'extérieur, Oroshabi avait l'air complètement perdu dans son regard.

...Probablement encore une innocente femme qui à été violé. Aluka était le fruit de cette horreur, ou probablement le fruit du fruit de cette horreur. Ils sont le mal incarné fait à des personnes innocente. Il ne pu s'empêché de pensé à cette fille qu'il avait connu autrefois... C'était elle qui lui avait ouvert les yeux sur ce fait. Cette fille était une sainte.

Il revint tout à coup à lui, surpris de voir Aluka lui rendre son regard.

- Du thé? Demanda t-il...

Kalunn devança Aluka et répondit le premier.

*commun*
- T...Thé? Demanda-t-il.
*commun*

C'était la deuxième fois qu'il entendait ce mot, mais il ne savais pas ce que c'était... Peut-être une invention des humains pour drogué d'autres humains...?

Était-ce vraiment de la pitié dans le regard d'Oroshabi?

Volontiers, pour le thé . Pourquoi je peux lire de la pitié dans tes yeux , humain? C'est tout de même par ma faute que les villageois ont dû quitter leur maisons . Tu devrais plutôt donner ta pitié a ton peuple

Oroshabi ignora ce que Aluka lui dit et alla chercher des provisions pour manger. En s’affairant à sa cuisine près du feu, il amorça une liste de règles à suivre dans le campement.

- Règle numéro 1: Quand on s'adresse à moi, c'est en commun. Comme je l'ai dit plus tôt, je ne me suis jamais abaissé à converser dans cette langue, ce serait un déshonneur pour moi. Je ne répond qu'au commun. Je repose donc ma question: Du thé?

En reposant sa question, Oroshabi prit la théière et la souleva afin de la montrer à Kalunn.

Un déshonneur ? Je sais que tu me comprends , alors pourquoi m'abaisserais-je à parler commun si cela m'est complêtement inutile ? Parle commun si cela te plait, je te comprendrai . Mais je parle infernal maintenant que tu n'as nul raison de craindre pour tes faibles compagnons .

Aluka ne crachais pas sur la proximité de Kaluun avec la chaleur qu'il dégageait . Même qu'elle se rapprocha encore un peu .

Sur c'est paroles, Oroshabi posa le thé et continua sa cuisine.

- Dommage, le thé t'aurait grandement fait du bien, Aluka. Tu es en hypothermie, et si tu ne te réchauffe pas assez rapidement, tu risque d'être très malade. Si jamais ta maturité prend le dessus sur ton orgueil, tu sais dans quelle langue parler. Une langue commune qui n'est pas déshonorable ni pour humain, ni pour fils du chaos.

En prononçant ses dernières parole, Oroshabi mis de l'emphase afin que Aluka comprenne où il voulait en venir.